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Suspens(e) séduit d’abord pour sa scénographie, imaginée par Daniel Fayet, qui, par un système de panneaux amovibles, ménage une ambiance propre au polar…

Avec beaucoup d’ingéniosité, cette exposition lève le voile sur le Brassens de la scène et du cinéma.

Vingt-huit portes thématiques jalonnent l’exposition. Aucunes ne se ressemblent ce qui rend la visite ludique et pas du tout ennuyeuse. Midi Libre

 ...Le dynamisme scénique de la pièce est favorisé par la structure en échafaudages. En effet, le décor modulable, fait de boîtes de hauteur différente, permet une configuration scénographique ludique, jamais monotone... Myriam Lemétayer  Les Trois Coups 

...Faite de petites maisons de poupées, de placards, de tableau noir, de chambres conçue comme un jeu de cubes, la scénographie de Daniel Fayet est incroyable... Marie-Céline Nivière Pariscope

...Un décor à l'esthétique soignée... Jennifer Lispont ouest france

...On pouvait redouter une scénographie minimaliste, gris-Stasi, rétrécissant l’univers de Müller- déjà reputé austère(...)un joyeux contre-pied en faisant éclater les couleurs, en multipliant les décors, allant jusqu’à faire entrer un plateau de divertissement télévisé (modèle est-allemand des années soixante dix) au centre du salon de Müller : on a l’impression que la scène des Ateliers triple sa surface ! Par le frigo, la gazinière, la fenêtre ou les placards, on accède à l’intérieur de Müller ; son hermétisme supposé vole en éclats...

Vincent Raymond  Tribune de Lyon

...la pièce est interprétée dans un écrin immaculé par Delétang lui-même, Fabrice Lebert, Mathieu Lagarrigue et l'inénarrable Mickaël Pinelli. Un vrai bonheur... L'Express

 ...Dans une scénographie où la nature apparaît aseptisée, la violence du propos et des idéaux nazis brûle jusqu’à l’herbe grasse qui parsème la scène. L’irréalisme du décor sera le réceptacle juste d’une haine grandissante et compulsive nourrissant le dessein tragique d’une adolescence désœuvrée. La blancheur et le bois mort remplacent bientôt la chatoyante verdure de l’été suédois. L’angoisse irait-elle transformer jusqu’à notre vision du naturel ?...

Pascaline Chambon  Les Trois Coups 

...La mise en scène, minimaliste et évocatrice, s’inscrit dans la saisissante scénographie de Daniel Fayet...

Annie Chénieux - leJDD.fr

...Par ailleurs, le décor berlinois évolue sous nos yeux de manière symbolique. Ainsi en est-il des portraits de Staline, puis d’Hitler, et ensuite du premier tirant la langue, qui se succèdent sur le mur à mesure qu’influe tel ou tel régime politique. En outre, l’exploitation du pan de mur tombé dès le début de la pièce est astucieuse, celui-ci devenant tour à tour plateau de télévision et sépulture. Enfin, une horloge sans aiguilles nous rappelle qu’au théâtre « le temps est sorti de ses gongs »...

Lison Crapanzano Les Trois Coups

...les choix scénographiques de Simon Delétang et de son scénographe Daniel Fayet sont d’une rigueur et d’une puissance d’évocation extraordinaires...

Michel Dieuaide les trois coups

...Mais Simon Delétang, qui réfute le plateau nu, sait bien que les mots ne sont pas le seul vecteur de transmission des idées au théâtre et il joue avec sa judicieuse scénographie : un espace blanc, sans trace de vie, avec un bocal transparent planté au centre, un appartement sans âme dans lequel les personnages se cognent aux vitres, asphyxiés, coincés.

Ce cube multifonction vaut bien des longs discours. Plus pertinentes encore sont les deux ou trois touches surréalistes qui se glissent discrètement dans la pièce comme cet arrière-train de chien scellé aux premières marches de l’escalier ou cette scène onirique montrant un des protagonistes passer la tondeuse à gazon dans un loft immaculé...

Nadja Pobel Petit Bulletin

...Le plateau qui nous cueille à l’entrée dans la salle haut perchée des Ateliers est blanc comme un linge. Une unité d’habitation rectangulaire barre l’espace, dont la baie vitrée est bouchée par un rideau, blanc, sur lequel est écrit : “Are you prêt ?” Un détail contrevient à cette dérangeante impression de pureté, c’est l’arrière d’un chien encastré dans l’escalier de bois qui grimpe sur le dos de l’espèce d’Algeco...

Par Étienne Faye

...Des bottes vides, et un fond de scène où se dresse une immense surface noire interactive : transparente, opaque, réfléchissante, trouée de porte ou de fenêtre, cette “machinerie” intelligente à travers laquelle le monde surgit dans la vie du soldat, montre bien aussi à quel point son périmètre personnel est tristement délimité...

Vincent Raymond

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...La scénographie et le décor montrent avec une joyeuse efficacité l'impasse dans laquelle la mise en relation des lieux communs produits conjointement par la société du spectacle et par sa critique placent les personnages (et les spectateurs)...

critique de Trina Mounier

 

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